Qu’est-ce que l’ADBAL ?

Dans le milieu de la distribution de flyers en boîtes aux lettres, l’ADBAL est un acronyme très répandu. Ces cinq lettres renvoient à une association bien spécifique qui est essentielle à l’exercice de plusieurs entreprises de ce milieu. C’est l’association “Autre Distribution en Boîte Aux Lettres”. Zoom sur une organisation assez jeune et pourtant devenue nécessaire dans le milieu des services de distribution et du street marketing.

Un acronyme pour une association

L’ADBAL, c’est un association appelée Autre Distribution en Boîtes Aux Lettres. Créée en 2010, l’association regroupe des opérateurs de distribution qui partagent avec La Poste le code service Vigik.

Cette association a été créée pour une raison simple : permettre aux plus petits acteurs et prestataires des services postaux qui œuvrent à l’échelle départementale de pouvoir exercer leur activité et bénéficier du service Vigik. 

La révolution Vigik

Les badges sont soumis à des limitations géographiques et horaires et supervisés depuis une centrale. Mais surtout, les Vigik doivent être rechargés au maximum toutes les 84 heures. Seul l’employeur possède un chargeur spécial et unique, ce qui est d’autant plus sûr.

Ainsi, pour les acteurs de plus petite taille n’appartenant pas au club des opérateurs postaux autorisés, l’ADBAL était la solution parfaite pour avoir accès à ce sésame essentiel à cette activité. Depuis sa création, c’est plus d’une centaine de membres qui bénéficient de ce système et poursuivent leurs distributions en boîtes aux lettres sans accoups.

Toutefois, le nombre total de badges Vigik en circulation n’est pas communiqué. L’association s’explique : “Cette information permet de déduire la structure de distribution d’une entreprise. Elle a un aspect concurrentiel pour chacun des membres et est donc confidentielle. L’ADBAL a mis en œuvre un contrôle permettant de s’assurer que le nombre de badges utilisé par une entreprise est en ligne avec les besoins de son exploitation« .

Une charte éthique

Comme indiqué plus haut, tout membre de l’ADBAL se doit de signer une charte éthique. Cela engage à respecter certaines bonnes pratiques, comme “des obligations d’identification, le respect des étiquettes ‘Stop pub’, le respect de la sécurité et la propreté dans les immeubles ».

Ce ne sont pas les seules pratiques que l’association impose à ses membres. Ces derniers prennent également deux engagements vis-à-vis des copropriétés dans lesquelles ils distribuent courriers et publicités : 

• prévenir, par courrier, tous les gestionnaires d’immeubles d’un département lorsqu’ils arrivent sur le marché (chaque membre de l’ADBAL obtient son autorisation de distribution département par département) 

• et leur signifier la possibilité de s’opposer à ce que leurs badges Vigik soient activés dans leurs copropriétés.

Mais comme il est rigoureusement impossible de vérifier que les nouveaux adhérents préviennent par courrier des centaines de copropriétés dans un département, l’ADBAL se contente de regarder… la facture globale des timbres censée justifier les envois.

Les membres de l’ADBAL s’engagent également à désinscrire toute copropriété qui souhaite bannir à jamais la publicité de ses boîtes aux lettres. Pour cela, la décision doit être votée en assemblée de copropriété et un courrier recommandé signalant ce refus doit ensuite être envoyé à l’ADBAL et à l’association Vigik.

Ces agences en font partie

Enfin, nous vous avons établi une micro-liste de 5 sociétés faisant partie de cette association. Spécialisées dans la distribution en boîtes aux lettres ou plus globalement dans le street marketing, nous retrouvons : 

• Flying For You
• Bal-idf
• Oppizi
• Champar
• Tac-tic Media

Qui sait ? L’une d’entre elles sera peut-être la prochaine à passer dans votre copropriété.

Et voilà, l’ADBAL n’est plus un inconnu pour vous maintenant !